Raquel Welch, actrice et sex-symbol des années 60, est morte à 82 ans.
Tout d’abord c’est avec un bikini en peau de daim dans « One Million Years B.C. » qu’elle a construit mythe dans le show-business. Ensuite, c’est autour du sex-appeal et, parfois, d’une touche comique qu’elle a bâti sa carrière.
Raquel Welch est décédée chez elle, à Los Angeles
En effet, la nouvelle est tombée, Raquel Welch nous a quitté. Ainsi, la sublime actrice cinéma n’est plus. Celle qui est devenue le premier grand sex-symbol américain dans les années 1960, est décédée mercredi à son domicile de Los Angeles. Elle avait 82 ans. Et sa mort a été confirmée par son fils, Damon. Cependant, aucune cause n’a été donnée.
Pour commencer, nous allons revenir sur les débuts de la jeune Raquel Welch, qui deviendra une icône.
Qui était Raquel Welch?
Jo-Raquel Tejada ( plus tard, Raquel Welch) est né à Chicago le 5 septembre 1940. Elle est l’aîné des trois enfants d’Armando Carlos Tejada, ingénieur aéronautique d’origine bolivienne, et de Josephine Sarah (Hall) Tejada, une Américaine d’origine anglaise.Notons qu’ils se sont rencontrés alors qu’ils étaient étudiants à l’Université de l’Illinois.

L’initiation artistique d’une future star
Lorsque Raquel a 2 ans, la famille déménage en Californie du Sud. Et ce, pour permettre à son père de travailler dans l’effort de guerre. Puis à 7 ans, encouragée par sa mère, Raquel Welch s’inscrit au Junior Theater de San Diego. Et sa seule déception précoce est d’avoir été choisie pour jouer dans sa première pièce en tant que garçon. Puis elle commence des cours de ballet la même année et a continué à étudier la danse pendant une décennie.
Raquel Welch, miss météo
Ensuite, après avoir obtenu son diplôme à la La Jolla High School de San Diego, Raquel Welch reçu une bourse. Notons que ce fut grâce à son succès dans les concours de beauté locaux. Ainsi, elle a pu étudier le théâtre au San Diego State College. Mais elle abandonne ses études à 19 ans pour épouser son petit ami du lycée, James Wesley Welch. Puis grâce à sa célébrité locale, Raquel Welch a décroché un emploi de « présentatrice météo » sur KFMB, une chaîne de télévision de San Diego.

Les débuts d’une icône
Tout d’abord, le succès de Raquel Welch à Hollywood a commencé par une affiche. Elle eue autant, voir plus de succès que le film qu’elle annonçait. Ainsi, elle a joué dans « Un million d’années avant Jésus-Christ » (1966). Et la star était Pléistocrate, une femme des cavernes de l’ère du Pléistocène. En outre, elle posait dans un paysage préhistorique rocheux, vêtue d’un bikini en peau de daim en lambeaux. Aussi, elle a pris les projecteurs à la gorge grâce à son attitude provocante. Mais également grâce à son corps de danseuse et à sa capacité à ne pas se laisser abattre. Et Raquel Welch n’avait que 26 ans. D’ailleurs, quatre années s’étaient écoulées depuis la mort de Marilyn Monroe. Et l’industrie avait besoin d’une déesse.

Une des femmes les plus sexy de sa génération
Notons que Playboy a établi en 1998 la liste des 100 stars féminines les plus sexy du XXe siècle. Et Raquel Welch est arrivée en troisième position. C’est-à-dire juste après Marilyn Monroe et Jayne Mansfield. A noter que Brigitte Bardot était quatrième.
Mais les critiques ont souvent été peu amènes. D’ailleurs, tout au long de sa carrière, Raquel Welch fut davantage admirée pour son anatomie que pour ses capacités dramatiques. D’ailleurs, elle a intitulé son livre de 2010, un mémoire et un guide d’auto-assistance, « Beyond the Cleavage ».
Son talent comique va sauver la star
En effet, Raquel Welch aura l’occasion de montrer ses capacités comiques. Et les critiques deviendront plus aimables. D’ailleurs, l’actrice a remporté un Golden Globe pour son rôle dans l’adaptation des « Trois Mousquetaires » par Richard Lester en 1973. Ainsi, elle brille dans son personnage était une Française du XVIIe siècle désespérément empotée.

Une carrière compliquée, sur plusieurs décennies
Il n’a pas fallu longtemps pour que Raquel Welch ait un contrat avec un grand studio. Et ce fut la 20th Century Fox. D’ailleurs, Elle avait l’espoir de faire ses débuts sur grand écran dans un film de James Bond. A noter que le producteur Albert R. Broccoli la voulait pour « Thunderball ». Mais ce rêve s’est envolé. Car elle a été choisie pour jouer dans « Fantastic Voyage » (1966). Puis vint « Un million d’années avant Jésus-Christ », et ce fut la fin.
Les années 70
Ensuite, Raquel Welch apparaît dans quelque deux douzaines de films au cours de la décennie suivante. Par exemple, « Myra Breckinridge » (1970), basé sur le roman campy de Gore Vidal. Et dans ce film, elle joue une femme transgenre glamour. Puis ce fut dans « The Last of Sheila » (1973), un meurtre mystérieux semi-campy avec un décor de yacht de luxe et un scénario de Stephen Sondheim et Anthony Perkins. Puis après « Mother, Jugs and Speed » (1976), son travail à l’écran se limite essentiellement à des apparitions à la télévision.
Raquel Welch change de cap
En effet, Raquel Welch décide de se lancer dans le spectacle. Ainsi, elle fait ses débuts à Broadway. Et elle est engagée pour remplacer Lauren Bacall pendant deux semaines de vacances dans la comédie musicale à succès « Woman of the Year ». D’ailleurs, les critiques sont si admiratives, qu’elle revient l’année suivante pour un passage de six mois dans le rôle. Enfin, elle est retournée à Broadway en 1997, remplaçant Julie Andrews pendant sept semaines dans « Victor/Victoria ».
